Copenhill, également connu sous le nom d'Amager Bakke, inauguré en octobre 2019 au Danemark, est une révolution en matière de gestion des déchets et d'énergie renouvelable.
Il s'agit d'un incinérateur géant qui non seulement se charge de la transformation des déchets en électricité, mais offre aussi une piste de ski sur son toit, tout en promettant de réduire l'impact environnemental.
Copenhill fonctionne en brûlant les déchets non recyclables pour produire de l'énergie. L'électricité ainsi générée est ensuite distribuée dans le réseau de la ville, tandis que la chaleur produite sert à alimenter le réseau de chauffage urbain. C'est une approche qui respecte le principe de l'économie circulaire : rien n'est gaspillé et tout est transformé.
La centrale est capable de traiter 400 000 tonnes de déchets par an, produisant suffisamment d'électricité pour alimenter 60 000 foyers et fournir le chauffage à 120 000 autres pendant l'hiver. Sa conception moderne permet de minimiser les émissions polluantes et de contrôler efficacement la qualité de l'air.
Ce qui distingue réellement Copenhill, c'est son intégration réussie dans le paysage urbain. Son toit abrite une piste de ski de 500 mètres de long, accessible au public. Il est donc possible de faire du ski en plein cœur de la capitale danoise, tout en étant conscient de la dimension écologique du lieu. Cette initiative a pour but d'éduquer le public sur l'importance de la gestion des déchets et de l'énergie renouvelable, tout en offrant un espace de loisirs et de détente.
Un projet audacieux conçu par le cabinet d'architectes danois BIG, qui a nécessité plus d'une décennie de recherche et de construction pour sa réalisation.
Sa structure en pente sert de base à la piste de ski, tandis que son toit vert contribue à absorber le dioxyde de carbone.
En outre, le bâtiment est également équipé d'un mur d'escalade de 85 mètres, le plus haut du monde, ajoutant une autre dimension sportive à l'édifice.
Ce projet montre l'engagement de Copenhague en matière de neutralité carbone et de durabilité. Grâce à cela, elle espère atteindre son objectif de devenir la première capitale neutre en carbone au monde d'ici 2025.